Cette fois-ci c’est le Maroc seul, et 2 roues en moins !

Je vous avoue, ces 2 années à ne pas pouvoir sortir du pays me pèsent…

Je rêvais de pays lointains, de grands espaces et de rencontres humaines.

Et voilà que mon ami Fabien m’appelle:

« Ça te dit un périple en moto au Maroc ? »

« J’en rêve ! mais je n’ai pas la moto adaptée… »

« Ben tu en achètes une, tu t’équipes, tu te vaccines et tu prends ton billet ! »

« Ok j’arrive ! »

Et voilà comment je me retrouve un jour, sur ma selle, équipé comme un footballeur américain, à dire au revoir à ma famille,

pour aller chercher des pistes d’Afrique (alors que j’ai à peine fait 30 KM d’apprentissage sur piste avec une moto…) et surtout rencontrer de belles âmes, ces nouveaux amis avec qui j’ai partagé les chemins.

Dernier plein Français…

Et nous avons bouffé du bateau (2 nuits 3 jours…c’est long)…

Puis nous avons retrouvé les routes Marocaines

Et les pistes du haut atlas

Mon coeur a pu battre pleinement face à cette immensité

Et tellement heureux de l’avoir vécu avec vous les potos !

Et à partir de là, le spectacle ne s’est jamais arrêté

On a crevé…

On a visité les garages…

Mais on a été aussi accueillis comme la famille chez les Marocains que je porte dans mon coeur…

Tous ces enfants plein d’amour et de compassion dans les yeux

Nous avons avalé de la poussière et bravé les cailloux sur ce désert

Nous sommes fiers d’avoir traversé les gorges de l’anerghi en 2 jours

Ca n’a pas été facile tous les jours, je l’avoue !

Mais quand on arrive là après des heures de pistes éprouvantes

Que l’on monte les tentes

Et que l’on finit par refaire le monde avec ses potes, tout peut arriver, on est bien ici et maintenant.

Puis nous avons encore creuvé…

Et nous sommes encore tombés !

Et nous sommes sortis de ces gorges, vainqueurs d’avoir dépasser nos limites…! et nous avons attaqué le haut atlas et ses températures basses

Rouler sur des pistes frôlant les 3000 mètres d’altitude, seul au monde

Nous mettrons une journée entière de traversée éprouvante entre le froid et le pilotage délicat sur ces pistes engagées et vertigineuses ou il ne faut pas baisser sa concentration pour ne pas se retrouver dans le vide…